Selon un expert égyptien, l'analyse des corps des passagers qui ont trouvé la mort à bord de l'Airbus-321 de la compagnie aérienne Metrojet (connue également sous le nom de Kogalymavia) pourrait montrer que l'Airbus a explosé avant de heurter le sol.
"Un grand nombre de fragments des corps pourrait indiquer qu'une forte explosion a eu lieu à bord avant la collision avec le sol", a-t-il déclaré à l'agence Sputnik.
Selon l'expert, il faut faire une analyse d'ADN pour établir l'identité de la majorité des passagers.
La branche égyptienne du groupe djihadiste Etat islamique a par la suite affirmé sur Twitter être responsable du crash, affirmant avoir agi en représailles à l'intervention russe en Syrie.
La chaîne de télévision américaine CBS News a pour sa part rapporté qu'un satellite US avait détecté un éclair thermique dans le Sinaï au moment du crash de l'avion russe, ce qui pourrait témoigner de l'explosion du réservoir de carburant ou de la détonation d'une bombe.
Le directeur du Comité intergouvernemental de l'aviation (MAK) Viktor Sorotchenko a auparavant fait savoir que l'avion se serait disloqué "en l'air". Les fragments de l'A321 se sont éparpillés sur une surface d'environ 20 kilomètres carrés.