"Il est étonnant que notamment en France et au niveau du ministre des Affaires étrangères, on parle de la soi-disant inconsistance de la déclaration de volonté du peuple, de l'absence de droit du peuple de choisir son destin", a-t-elle déclaré.
"Et alors, comment Paris pourrait argumenter sa politique envers les territoires contrôlés par la France, dont l'île de Mayotte et les îles Eparses?", lit-on dans le communiqué de Mme Zakharova publié sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.
Récemment, le chef de la diplomatie française a déclaré que la Russie avait violé le droit international en en rattachant la Crimée, un choix exprimé lors du référendum.
"Je pense que ces exemples sont suffisants pour faire comprendre que la France doit résoudre ses propres problèmes avant de donner ses appréciations sur les actions d'autres Etats", a conclu Mme Zakharova.
Kiev accuse Moscou d'avoir occupé par la force la péninsule de Crimée dont les habitants ont cependant massivement voté en faveur de leur adhésion à la Fédération de Russie lors d'un référendum non reconnu par la communauté internationale. Moscou estime pour sa part que le référendum criméen était conforme à la législation internationale.