"C'est seulement après avoir vaincu le terrorisme ou au moins après lui avoir causé de grands dommages que l'on pourra parler de progrès sur la scène politique", a déclaré Vladimir Poutine.
La partie russe se prononce pour des négociations sur un règlement politique en Syrie impliquant le plus grand nombre de pays possibles, a souligné le porte-parole du président russe Dmitri Peskov, suite à la rencontre.
"Nous estimons qu'exclure certains pays régionaux du processus de discussion d'une manière artificielle est impossible du point de vue de la recherche d'une décision viable", a précisé M. Peskov.
Le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel a déclaré que l'Union Européenne, et notamment l'Allemagne, pouvaient être des partenaires importants pour la Russie sur la problématique syrienne, tout comme les États-Unis.
Selon lui, les différends entre la Russie et l'Occident compliquent le règlement des conflits mondiaux actuels.
"A mon avis, nous devons tout faire pour parvenir à un accord et laisser derrière nous les situations passées pour chercher de nouvelles voies permettant de renouer la coopération, surtout entre l'Allemagne et la Russie", a souligné Sigmar Gabriel.
"Bien sûr, je comprends que les États-Unis sont votre partenaire principal pour discuter des questions syrienne et ukrainienne, mais je crois néanmoins que l'Allemagne et l'Union Européenne seront aussi des partenaires importants… Le conflit autour de l'Ukraine n'est qu'un symptôme et pas la cause de l'apparition de tous les problèmes", a ajouté le vice-chancelier.
D'après lui, l'objectif numéro un est la réalisation des accords de Minsk. Il est crucial que les deux parties accomplissent tous les termes de l'accord. Et l'obstacle principal serait une frontière entre la Russie et l'Ukraine contrôlée par le gouvernement ukrainien.
"Il faut tout faire pour surmonter ce conflit, surtout en prenant en considération qu'il y a des groupes aux Etats-Unis et en Europe à qui profite le prolongement de ce conflit", a conclu le vice-chancelier allemand.