La rencontre à Paris réunira les USA, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Italie, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, la Jordanie, le Qatar et la Turquie. La Russie, l'Iran, l'Egypte, l'Irak et la Syrie même seront absents de la table de négociations. La communauté internationale s'interroge sur les conséquences de ces pourparlers, et craint notamment qu'ils puissent nuire au règlement du conflit syrien.
La rencontre internationale se tient suite à l'escalade des actions militaires en Syrie, et pourra également évoquer les résultats de la rencontre récente à Vienne, estime Nazmi Gür, homme politique turc, dans un entretien exclusif à Sputnik.
Il ne croit pas pour autant que les intervenants avancent des stratégies efficaces pour regler la crise syrienne. Cela n'a pas eu lieu lors des rencontres précédentes et ne surviendra pas aujourd'hui.
"Il n'y a aucune vraie démarche dans le cadre des pourparlers internationaux à Paris", indique l'interlocuteur à Sputnik.
Selon lui, les intervenants "tentent de déprécier les initiatives russes", alors que la Russie a avancé, lors de la rencontre à Vienne, plusieurs propositions importantes, dont la nécessité de la participation de l'Egypte au règlement du conflit.
Aujourd'hui, ils essaient de tomber d'accord sur des soi-disant contre-mesures. Mais, de cette manière, il ne réussissent qu'à aggraver l'ambiance syrienne rechauffée des combats, souligne M. Gür.
"Ainsi, la rencontre à Paris ne contribuera pas au règlement du conflit syrien, mais présentera encore un problème éloignant le monde de la résolution de la crise", a-t-il résumé.