Le leader de l'opposition, le maire de Buenos Aires Mauricio Macri, s'est incliné face au candidat progouvernemental Daniel Scioli de quelques pour cent à peine et disputera avec lui le fauteuil présidentiel au second tour. La victoire de l'opposant serait synonyme de libéralisation économique et de rapprochement avec les USA et l'UE. L'ambassadeur de Russie en Argentine Viktor Koronelli a affirmé que quel que soit le vainqueur, les relations russo-argentines resteraient dynamiques. Cependant, la victoire de Scioli "garantirait une plus grande continuité" de la ligne de politique étrangère de Buenos Aires.
Ce dernier pourrait même être favori du second tour le 22 novembre. Marci sera certainement soutenu par une grande partie des électeurs du maire de Tigre Sergio Massa, qui a terminé troisième au premier tour.
Cristina de Kirchner est venue voter au bureau de Rio Gallegos après tous les favoris de la course présidentielle. Elle n'avait aucune raison de se presser: conformément à la Constitution elle ne pouvait pas se présenter pour un troisième mandat.
Le leader de l'opposition s'oppose à une ligne trop pro-chinoise et pro-russe, et il a l'intention de revenir aux relations étroites avec l'Europe et les États-Unis. De son côté, Daniel Scioli promet de maintenir la ligne du gouvernement actuel.
Toutefois, les échanges commerciaux entre l'Argentine et la Russie se sont significativement réduits ces dernières années, de 1,9 milliards de dollars en 2008 à seulement 1,3 milliards en 2014.
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