Suite à la rencontre qui a réuni à la table des négociations, à Vienne, la Russie, les Etats-Unis, la Turquie et l'Arabie saoudite, "l'échange d'opinions sur plusieurs questions concernant le règlement de la crise syrienne se poursuit", a indiqué le porte-parole.
Dans le cadre de leur entretien téléphonique, les dirigeants russe et saoudien ont entre autres évoqué la situation au Moyen-Orient, et "les deux parties se sont montrées notamment alarmées par la dégradation de la situation en Israël et en Palestine".
De surcroît, "le roi saoudien a largement apprécié le rôle actif de la Russie dans le processus de paix", toujours d'après le porte-parole du Kremlin.
Le 23 octobre, les quatre participants aux pourparlers de Vienne consacrés à la crise syrienne ont réaffirmé que seul un dialogue politique permettrait de régler la crise politique en Syrie.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a aussi estimé qu'il fallait élargir les discussions à propos de la crise syrienne en vue d'encourager son règlement.
Selon lui, le groupe devrait comprendre tous les membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu, l'UE, l'Allemagne et les pays clés de la région, soit: l'Arabie saoudite, la Turquie, mais aussi l'Egypte, l'Iran, le Qatar, les Emirats arabes unis et la Jordanie. La Ligue arabe et l'Organisation de la coopération islamique (OCI) pourraient aussi se joindre aux discussions, d'après M. Lavrov.