"Les exportateurs de pétrole seront forcés de changer leur approche des dépenses et des recettes budgétaires afin de garantir la stabilité financière", précise le rapport du FMI.
Le directeur du FMI pour la région, Masoud Ahmed, estime qu'avec un prix du baril stagnant autour de 50 dollars il sera particulièrement difficile pour les pays exportateurs de pétrole de garantir la pérennité de leur budget à moyen terme.
Les bas prix du pétrole menacent particulièrement l'Arabie saoudite et le Bahreïn, car ces derniers ont besoin d'un prix du baril à 106 dollars et 107 dollars respectivement, afin d'atteindre l'équilibre budgétaire. D'autre pays ont une meilleure situation économique. Ainsi, le Koweït a besoin d'un prix du baril à 49 dollars, l'Iran à 72 dollars et les Emirats arabes unis à 73 dollars.
Le FMI affirme que si les conditions actuelles se maintiennent, Riyad aura épuisé ses réserves de trésorerie, à savoir 700 milliards de dollars en devises, dans les 5 prochaines années, et sera en faillite.
Avec un niveau d'endettement de 2% du PIB, il est très probable que l'Arabie saoudite doive pourraient ralentir la réalisation des projets déjà engagés, dont la construction du métro à Riyad et la création de nouveaux emplois.