Au total, 30 personnes ont péri suite au bombardement de l'hôpital de la ville de Kunduz (Afghanistan, ndlr) effectué par des forces aériennes des Etats-Unis, a fait savoir le porte-parole de la filiale américaine de l'organisation, Tim Shenk. Le précédent bilan faisait état de 24 morts.
Selon M.Shenk, au moins 13 membres du personnel de l'organisation Médecins sans frontières (MSF), 10 patients, ainsi que sept autres personnes non-identifiées ont trouvé la mort suite à l'incident survenu le 3 octobre.
Dans le même temps, près de 27 employés de MSF et plusieurs patients ont été blessés, le nombre exact restant à définir, selon le porte-parole de l'organisation.
L'hôpital de MSF situé à Kunduz, dans le nord de l'Afghanistan, a été en partie détruit le 3 octobre dernier suite à une frappe effectuée par l'Otan. Le général John Campbell, commandant en chef des troupes US et de l'Otan en Afghanistan a reconnu que l'hôpital avait été bombardé par les forces armées des Etats-Unis.
MSF a exigé une enquête internationale sur le bombardement par les Etats-Unis de son hôpital. Des représentants du MSF ont rapporté s'être adressés à 76 pays ayant rejoint la Commission internationale humanitaire d'établissement des faits, dont la Russie fait partie depuis le 29 septembre 1989.
MSF a exigé une enquête internationale sur le bombardement par les Etats-Unis de son hôpital. Des représentants du MSF ont rapporté s'être adressés à 76 pays ayant rejoint la Commission internationale humanitaire d'établissement des faits, dont la Russie fait partie depuis le 29 septembre 1989.
Le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a estimé que si cette frappe est reconnue comme délibérée, elle pourrait "constituer un crime de guerre".