Le blogueur a élaboré l'itinéraire possible du président syrien Bachar el-Assad, qui a rendu une visite surprise à Moscou mardi, en utilisant des informations collectées grâce au système de suivi des vols FlightRadar24.
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Selon le blogueur, Bachar el-Assad a pris un avion russe Il-62M immatriculé RA-86539 à la base aérienne russe de Hmeimim (province de Lattaquié). Mardi 20 octobre, l'avion a été détecté à la base aérienne de Tchkalovski (Moscou). Il semblerait que par la suite le transpondeur ait été éteint, car le radar n'a pas pu repérer l'avion. Le lendemain, l'avion a été brièvement détecté au nord de l'Iran, puis au-dessus de la mer Caspienne et enfin près de Moscou.
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Toujours selon les affirmations du blogueur, Bachar el-Assad a pris un autre avion — un Il-62M sous immatriculé 86559 — pour retourner en Syrie.
Une question s'impose: pourquoi la visite de Bachar el-Assad à Moscou, qui constituait son premier voyage à l'étranger depuis 2011, a été réalisée dans le plus grand secret?
L'organisation du voyage a été gardée secrète tout d'abord pour des raisons de sécurité. A basse altitude, l'avion transportant le chef de l'Etat aurait pu être détecté par des groupes djihadistes, y compris l'Etat islamique (EI), qui ont des bases pas loin de Damas. Dans le ciel irakien, l'avion aurait pu être détecté par les avions de la coalition anti-EI dirigée par les Etats-Unis, qui désire ardemment la démission du président actuel et le lancement d'une transition politique dans le pays.
Depuis 2011, la Syrie est déchirée par un conflit armé qui a fait plus de 250.000 morts. Début 2014, le groupe djihadiste Etat islamique a commencé à intensifier son activité dans la région du Proche-Orient en cherchant à créer un califat sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle.
Depuis août 2014, une coalition internationale conduite par les Etats-Unis intervient militairement contre l'Etat islamique, mais sans succès évident.
Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.
Dans le contexte de la lutte russo-syrienne, le 20 octobre le président Bachar el-Assad s'est rendu à Moscou afin d'évoquer le conflit avec Vladimir Poutine.
