Consul de Russie en Suisse: "il faut que le président Assad reste"

© Sputnik . Mikhail Voskresensky / Accéder à la base multimédiaLe Consul honoraire de la Fédération de Russie à Lausanne Frederik Paulsen, réunion annuelle du Club de discussion international Valdaï à Sotchi
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"Si on peut avoir de la confiance de tous les côtés, laisser tomber la méfiance historique, il y aura une vraie possibilité d’arriver à un accord", estime le consul de Russie à Lausanne.

Le Consul honoraire de la Fédération de Russie à Lausanne Frederik Paulsen, qui a participé pour la deuxième fois à la réunion annuelle du Club de discussion international Valdaï à Sotchi, s'est exprimé lors d'une interview accordée à Sputnik sur les sujets traités lors du club.

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Pour lui, dans les relations qu’entretiennent les différentes parties autour du conflit syrien, il y a beaucoup de méfiance.

"Il y a, malheureusement, une grande méfiance de tous les côtés. Je crois que de l’autre côté, (du côté) des Américains il y a une grande méfiance envers les motifs. Je suis tout à fait convaincu qu’on va arriver à une conclusion", a déclaré M. Paulsen, en présentant un argument fort, "on a quand même dans l’espace aérien (syrien, ndlr) des centaines de vols qui se croisent, seulement pour la sécurité, pour les avions, il faut trouver une solution".

Donc, d'après le Consul, "le seul moyen pour avancer" est "de travailler ensemble, de trouver une base pour l’échange d’information, même si c’est une information militaire".

De même, il se qualifie d'"optimiste", car il est persuadé qu'on réussira à trouver une solution qui, d'ailleurs, "va plutôt dans la direction des propositions russes".

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Ce qui est aussi très important, selon M. Paulsen, c'est que le président syrien Bachar al-Assad devrait rester.

"Si on veut vraiment une solution à long terme, il faut quand même que le président Assad reste. Je ne dis pas c’est un an, deux ans, c’est la question de période de transition. Il faut que l’Etat syrien continue à exister. Si l’Etat syrien disparaît, cela va être le chaos complet comme dans les autres pays arabes, c’est dans l’intérêt de personne".

En outre, le Consul honoraire a exprimé sa certitude concernant l'initiative de la part de la Russie en Syrie qui "agit comme un catalyseur" et "peut vraiment changer la situation".

"Il faut rester positif et je crois que si on peut avoir de la confiance de tous les côtés, laisser tomber la méfiance historique, il y aura une vraie possibilité d’arriver à un accord", a conclu Frederik Paulsen.

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