Justin Trudeau, a informé le président américain que son gouvernement allait mettre fin à ses frappes aériennes en Irak et en Syrie contre le groupe État islamique (EI), sans toutefois donner de calendrier.
M. Trudeau a notamment exprimé son intention de maintenir une participation « responsable » du Canada dans la lutte contre le groupe armé État islamique, c'est-à-dire en privilégiant l'entraînement des troupes locales au détriment de frappes aériennes en Irak et en Syrie.
« Il comprend les engagements que j'ai pris de mettre fin à la mission de combat », a indiqué le premier ministre désigné, en point de presse à Ottawa.
Le président américain "comprend les engagements" pris pendant la campagne électorale "de mettre fin à la mission de combat", a déclaré le dirigeant libéral au cours d'une conférence de presse.
Le Canada bombarde les positions du groupe EI en Irak depuis octobre 2014 et a étendu ces frappes à la Syrie voisine en avril dernier.
L'armée de l'air canadienne a déployé six chasseurs F-18 pour participer à la coalition internationale, deux avions de surveillance Aurora, un avion de ravitaillement en vol et deux autres de transport. Environ 600 militaires sont basés au Koweït en soutien logistique.
A 43 ans, Justin Trudeau a créé la surprise lundi en remportant les élections législatives canadiennes. A la tête d'une large majorité libérale, le futur Premier ministre devrait entrer en fonction le 4 novembre, date à laquelle, a-t-il dit, il présentera son gouvernement qui sera marqué par la parité hommes-femmes.