Tous les produits étaient frais et libre de toute contravention, à la différence des produits en provenance de l'Ukraine.
Fin août, plusieurs produits avaient été bloqués à la frontière en raison de plusieurs violations.
Ainsi, le 31 août, un lot de filet de poulet a été interdit d'entrée en Crimée, car si selon les documents le transporteur ne fournissait que 3 tonne de poulet surgelé, dans les faits il y en avait presque 20 tonnes.
Dans les conditions du blocus alimentaire, la Turquie est le seul pays étranger à fournir des produits directement en Crimée sans transiter par d'autres régions russes.
Dans le même temps, les étrangers investissent des milliards de dollars en Crimée, sûrs de faire du profit et sûrs aussi du fait que la Crimée restera russe. Ainsi, des hommes d'affaires turcs ont signé un projet de bâtiment d'un hôtel cinq étoiles à 80 étages, en Crimée, prévoyant l'investissement d'une somme colossale de 12,5 milliards de dollars.
Pourtant, d'après Rouslan Balbek, chef-adjoint du gouvernement de la péninsule, leurs calculs sont complètement faux. Depuis près d'un an, pratiquement tous les produits alimentaires consommés en Crimée proviennent de Russie. Aussi, ce blocus n'est-il rien d'autre qu'une lutte contre des moulins à vent.