Du fait de l'interaction gravitationnelle entre la Terre et la Lune, sur la surface de cette dernière se développent des crevasses et des petites fondrières.
Le chercheur Thomas Watters, de l'Institut Smithsonian à Washington (Etats-Unis), cité par le service de presse, explique que les scientifiques ont toujours su que les interactions entre la Terre et la Lune existent depuis leur apparition. Cependant, ils ont été étonnés de découvrir que la Terre restait encore aujourd'hui une forme de "sculpteur spatial" changeant la forme de la Lune, selon l'expression de M.Watters.
Le scientifique et ses collègues sont parvenus à une telle conclusion après avoir étudié des photos recueillies par l'appareil LRO depuis son arrivée sur l'orbite de la Lune en juin 2009. Les scientifiques cherchaient des traits spécifiques, notamment des soi-disant plis de la roche qui se seraient formés lors de l'interaction entre les deux différents lits de roches.
Selon M.Watters, à l'époque, les scientifiques croyaient que ces plis sur la surface de la Lune s'étaient formés lors dans un passé très lointain. Cependant, les chercheurs ont finalement trouvé des plis beaucoup plus jeunes, dont l'âge n'excède pas 50 millions d'années. Désormais, de telles traces sont considérées comme produits par l'activité géologiques assez récente à la surface de la Lune. Elles se sont formées suite à l'interaction gravitationnelle entre la Terre et la Lune.
Les scientifiques estiment également que le processus d'interaction gravitationnel entre la Terre et la Lune n'est pas unique, et qu'on pourrait le retrouver dans d'autres planètes du système Solaire.