La Chine a démenti vendredi les informations indiquant l'envoi de son porte-avions Liaoning en Syrie, diffusées par des médias occidentaux et notamment français.
"Ces derniers temps, il y a beaucoup de rumeurs sur l'implication de la Chine dans la crise en Syrie. Pour autant que je sache, nous n'avons pas de tels projets. Le porte-avions Liaoning accomplit toujours des missions scientifiques", a indiqué la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying.
"Les Chinois tirent parti du mouvement russe en le rejoignant dans une démonstration de puissance et de contre-influence inédite vis-à-vis de Washington (…). Leur porte-avions Liaoning est désormais à Tartous, porteur de chasseurs bombardiers J15, d'un millier d'hommes et d'hélicoptères d'attaque. Il y a retrouvé le sous-marin géant russe Dimitri Donskoi, doté de 20 missiles intercontinentaux (200 têtes nucléaires, portée 10.000 kilomètres) et le croiseur lance-missiles Moskva. La Méditerranée orientale est donc sanctuarisée", lit-on dans un article du Point.
Cela fait longtemps que les médias et parfois les autorités des pays occidentaux recherchent des navires et des sous-marins russes près de leurs frontières.
En septembre dernier, le ministère britannique de la Défense a reconnu que les sous-marins russes étaient hors de cause dans le cadre d'un incident avec un chalutier irlandais survenu en mer d'Irlande en avril 2015. Cinq mois après l'événement, il a avoué que c'était bien un sous-marin britannique qui avait endommagé le chalutier.
En octobre 2014, après avoir reçu des informations sur des activités sous-marines "suspectes", le ministère suédois de la Défense a organisé une vaste opération de recherche d'un sous-marin étranger dans l'archipel de Stockholm (30.000 îles et îlots). Les médias locaux ont alors affirmé que le sous-marin était russe. Plus tard, la Marine suédoise a reconnu que l'engin mystérieux qu'elle avait traqué au large de Stockholm n'était en fait qu'un bateau technique suédois.