A titre d'exemple, l'auteur cite les récentes élections municipales à Vienne, lors desquelles le Parti de la liberté (FPÖ; nationalistes) a recueilli 32% des suffrages, devancé de 7,5% par le Parti social-démocrate qui a remporté le scrutin.
"Comme tous les autres populistes xénophobes, Strache et son parti ont présenté l'afflux de réfugiés comme une source de criminalité et de terrorisme", écrit M.Tharoor.
Les autres pays européens touchés par la crise migratoire connaissent eux aussi un renforcement des mouvements de la droite, constate-t-il. Ainsi, lundi à Dresde, des manifestants antiislamistes ont érigé une potence symbolique destinée selon eux à la chancelière fédérale Angela Merkel pour sa politique qui permet à des centaines de milliers de réfugiés de rester en Allemagne.
L'analyste souligne cependant que les voix de ceux qui défendent les principes de tolérance et de multiculturalisme "sont toujours plus hautes" que celles de la droite populiste.