Le clonage de mammouth devient-il réalité ?

© Sputnik . Alexeï Kudenko  / Accéder à la base multimédiaMammouths
Mammouths - Sputnik Afrique
S'abonner
Les participants de l’expédition "Œcuménie du Nord" de l’Université fédérale du Nord-Est (Russie) ont découvert six ossements fossiles de mammouth sur les îles Lyakhov, situées dans l’océan Arctique, rapporte le service de presse de l’Université.

D'après les scientifiques, la peau de mammouth conservée sur les ossements retrouvés présente le plus grand intérêt du point de vue scientifique, notamment pour le projet "Reconstitution du mammouth".

"Nos collègues coréens sont persuadés que c'est une peau de mammouth conservant des cellules viables qui constitue le meilleur matériau pour cloner ces animaux", a fait remarquer le chef de l'expédition Semion Grigoriev.

En outre, une défense de mammouth nain a été retrouvée. Selon les estimations préliminaires, la taille de l'animal ne dépassait pas deux mètres. Les chercheurs envisagent d'étudier si le mammouth appartenait à une micropopulation ou si sa taille constitue une particularité individuelle.

Зоологический музей - Sputnik Afrique
Les Mammouths auraient disparu à cause de troubles du métabolisme (chercheurs de Tomsk)

Les participants de l'expédition ont également découvert une dent d'embryon de mammouth et une dent de mammouth des steppes.

L'expédition "Œcuménie du Nord" a été menée du 11 août au 29 septembre avec la participation de spécialistes de cinq pays.

Le mammouth laineux a disparu de la Sibérie à la fin du Pléistocène. Dix-mille ans plus tard, en mai 2013, une équipe scientifique russe menant des recherches sur l'île de Maly Lyakhovsky a découvert une carcasse de ce mastodonte, non pas momifiée, mais parfaitement congelée. Fait incroyable, du sang liquide s'est répandu lors de son exhumation.

Cette nouvelle a fait le tour de la planète et renaître l'espoir chez certains scientifiques de pouvoir cloner cette espèce disparue. Parmi eux, le docteur Hwang Woo-suk et son entreprise de biotechnologies SOOAM. Ce chercheur coréen a connu une renommée mondiale en 2005 en annonçant avoir réussi à cloner un embryon humain. Il s'est avéré que ses données étaient montées de toutes pièces, ce qui lui a valu six mois de prison.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала