L'homme politique est persuadé que tout pays qui se respecte devrait se comporter ainsi. Il a souligné qu'il était indispensable que les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) coopèrent avec Moscou s'ils envisagent d'éradiquer l'Etat islamique (EI).
"La Fédération de Russie est un exemple évocateur de la manière dont tout pays fier de son indépendance, de ses objectifs et de son droit de se tenir debout est censé agir", a-t-il fait remarquer.
Selon M. Berlusconi, la Russie "cherche à conserver son authenticité dans un monde globalisé" et "ne refuse pas de jouer un rôle de premier plan".
"Dans la lutte contre l'EI, la coopération avec la Russie est une question d'importance capitale", a-t-il relevé.
D'après l'ancien premier ministre, seules des "démarches coordonnées de tous les acteurs politiques principaux, notamment la Russie, l'Europe, les Etats-Unis et la Chine, sont aptes à éliminer l'Etat islamique".
"Je ne pense pas que les démarches solitaires soient efficaces afin de gérer le conflit en Irak et dans les pays voisins déchaîné par l'EI", a-t-il expliqué.
Le 30 septembre, l'Armée de l'air russe a entamé une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.
Le 7 octobre, des missiles russes ont également été tirés sur les sites de l'EI depuis des navires en mer Caspienne.
Au total, les Forces aérospatiales russes ont effectué 112 frappes contre les positions de l'EI en Syrie depuis le début de l'opération aérienne le 30 septembre dernier. Les navires de la Flottille russe de la Caspienne ont en outre tiré 26 missiles de croisière Kalibr, détruisant 11 cibles à une distance de 1.500 km.