En outre, MSF ignore toujours où se trouve une partie du personnel de l'hôpital bombardé.
Elle a en outre appelé les pays participant aux actions militaires à reconfirmer les principes de la convention de Genève de 1949 pour la protection des victimes de la guerre.
L'hôpital de l'organisation internationale Médecins sans frontières dans la ville de Kunduz, au nord de l'Afghanistan, a été détruit le 3 octobre dernier au matin, suite à une frappe effectuée par l'Otan. Plus de 20 membres du personnel et des malades ont été tués, et près de 40 personnes ont été blessées.
L'hôpital a été bombardé par les forces armées des Etats-Unis, a reconnu mardi le général John Campbell, commandant en chef des troupes US et de l'Otan en Afghanistan.
Le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein, a estimé que si cette frappe est reconnue comme délibérée, elle pourrait "constituer un crime de guerre".