Britanniques et Américains montrent qu'ils ont la mémoire courte lorsqu'ils critiquent les bombardements russes en Syrie. Leurs propres frappes aériennes de Belgrade, Bagdad et Tripoli sont bien sûr tombées dans l'oubli, a rappelé l'édition.
"Ces petits génies ne critiquent jamais nos bavures de politique étrangère, lorsque nous en commettons. Ils attendent le moment où elles se transforment en véritables catastrophes. Au bout du compte, ils font semblant d'avoir toujours été contre ces bavures", constate le média anglais.
Quant au conflit syrien, l'Occident fait comme s'il avait oublié la règle d'or: "L'ennemi de mon ennemi est mon ami". Cependant, "les ennemis de nos ennemis sont dans ce cas-là les Kurdes; pourtant, le gouvernement syrien et les Russes se trouvent à être également, d'une façon mystérieuse, nos ennemis", s'étonne le Daily Mail.
"Tout est autrement qu'il ne le semble. Peut-être la Russie agit-elle imprudemment et de manière dangereuse. Peut-être ses actions ne seront-elles pas couronnées de succès, étant donné que nous cherchons à l'entraver. Du moins, les démarches russes sont honnêtes et sans ambages", a résumé le Daily Mail.