Mme Gardini estime qu'une telle liberté d'expression exige une certaine audace des hommes politiques. Elle déclare avoir soutenu l'initiative de maintenir le dialogue avec la Russie, et souligne les difficultés auxquelles une telle position se heurte au sein du parlement européen.
Selon elle, la situation au parlement est telle que ceux qui ne soutiennent pas les sanctions antirusses risquent de se retrouver dans des listes noires. S'il est difficile de comprendre l'attitude envers le dialogue avec la Russie chez ceux qui n'ont pas le courage de s'exprimer, alors il est impossible d'évaluer le niveau réel du soutien à l'initiative, souligne Mme Gardini.
Selon elle, les membres du groupe n'ont jamais considéré les sanctions antirusses comme une solution logique, et le temps a déjà montré que la politique des sanctions n'aidait pas à résoudre les problèmes essentiels.
Le groupe de travail international pour renforcer le dialogue avec la Russie a été créé en juin dernier par Nadine Morano. Le groupe a l'intention de coopérer avec les représentants des pays de l'Union européenne et des hommes politiques avec des points de vue différents.
Le président de la Douma russe, Sergueï Narychkine a participé dans une réunion avec le groupe et s'est déclaré être prêt à soutenir ses efforts pour "revenir à la voie du dialogue" entre les parlements russe et européen.