François Hollande est ensuite parvenu à un accord avec l'Egypte sur la vente des deux bâtiments. L'accord prévoit en outre la formation d'équipages égyptiens pour les deux porte-hélicoptères qui seront livrés par la France début mars 2016.
"Nous sommes satisfaits de la façon dont la situation s'est arrangée. Nous n'avons aucune arrière-pensée", a assuré M.Lavrov en commentant "l'affaire des Mistral".
"Invoquant la crise ukrainienne, la France a pris la décision de ne pas remplir ses obligations contractuelles. Cela a paru étrange, mais, quoi qu'il en soit, c'était sa décision.Nous avons dit que nous ne chercherions pas à changer cette décision ni à convaincre la France de respecter son engagement initial. Nous avions demandé un remboursement et l'avons reçu dans son intégralité (…)", a affirmé le ministre russe des Affaires étrangères.
"Nous n'avons ni rancune, ni déceptions; nous avons reçu une bonne somme d'argent et elle n'est pas superflue pour le moment". "En ce qui nous concerne, la question est close," a conclu M.Lavrov.