Le thème de l'Ukraine, dans le contexte de la crise syrienne et de la menace terroriste, est passé au second plan.
Sergueï Narychkine a noté que "notre époque inquiétante" poussait à "chercher des approches communes" qui permettraient de déboucher sur un "dialogue global équitable". Selon lui, la Russie ne s'y oppose pas. Quant à la guerre en Syrie, le président de la Douma a indiqué que Moscou était intervenue à la demande de Damas.
Sergueï Narychkine a voulu réagir à ces propos: "Je voudrais rappeler une fois de plus que la Crimée a été annexée en 1991, et qu'en mars 2014 elle a retrouvé sa liberté après le vote de près de 2 millions de citoyens".
A condition, bien sûr, qu'il soit autorisé à se rendre à Bruxelles: le président de la Douma figure pour l'instant sur la liste des sanctions de l'UE. Plusieurs intervenants ont souligné le caractère inadmissible des sanctions visant des députés. Ilkka Kanerva a même annoncé qu'il travaillait à ce sujet avec la direction de l'UE: "Nous essayons de trouver une solution constructive, mais nous avons besoin du soutien des députés des pays de l'UE". Plus tard, Ilkka Kanerva a dit espérer que les sanctions individuelles contre les députés et les sénateurs russes seraient rapidement levées ou au moins assouplies, et qu'ils pourraient participer à part entière au travail des organisations internationales.
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