"La délégation de mon pays exprime sa profonde préoccupation suite aux opérations militaires réalisées par la Russie à Homs et à Hama, c'est-à-dire sur les territoires qui ne sont pas occupés par les forces de l'Etat islamique", a déclaré Abdallah al-Mouallimi, représentant de l'Arabie saoudite à l'Onu, dans une émission télévisée.
Les frappes aériennes "ayant entraîné la mort de civils", son pays exige de les arrêter immédiatement, selon le diplomate saoudien.
Khaled Khodja, représentant de la Coalition nationale syrienne, a récemment accusé la Russie d'avoir provoqué la mort de 36 civils. La diplomatie russe a pour sa part démenti ces assertions, les qualifiant de guerre de l'information.
La France et les Etats-Unis ont également exprimé des doutes à ce sujet, supposant que la Russie n'a pas frappé les positions de l'EI. Le ministre de la Défense US Ashton Carter a mis en doute le fait que les forces de l'Etat islamique occupent les territoires visées par les avions russes.
L'Armée de l'air russe a entamé mercredi une opération militaire contre l'EI en Syrie sur décision du président russe Vladimir Poutine et à la demande du président syrien Bachar el-Assad. Les frappes aériennes russes ciblent les sites militaires, les centres de communication, les transports, ainsi que les stocks d'armes, de munitions et de combustible appartenant à l'EI.