En grimpant de huit places, la Russie a devancé la République de Maurice, les Philippines, la Turquie et plusieurs autres pays. Il est pourtant à noter que ce bond s'explique dans une large mesure par une réévaluation du PIB russe en parité de pouvoir d'achat.
"L'accent mis sur la réduction des barrières administratives pour les entreprises privées porte déjà ses fruits, comme en témoigne l'amélioration de la position de la Russie dans le classement de la Banque mondiale qui évalue l'influence des règlements administratifs sur les affaires", a indiqué Alexey Prazdnichnykh, coordinateur russe du WEF pour le programme d'évaluation de la compétitivité.
L'indice mondial de compétitivité est calculé sur la base de 113 indicateurs regroupés en 12 catégories: institutions, infrastructures, environnement macroéconomique, santé et éducation primaire, éducation supérieure et formation professionnelle, efficacité du marché des biens, efficacité du marché du travail, développement du marché financier, adoption technologique, taille du marché, sophistication des entreprises et innovation.
Pour la septième année consécutive, la Suisse arrive en tête du classement suivie de Singapour et des Etats-Unis. L'Allemagne et les Pays-Bas ferment la liste des cinq pays les plus compétitifs. La France se classe 22e et la Chine 28e.