https://fr.sputniknews.africa/20150928/france-ei-allie-assad-jihadisme-1018448834.html
En frappant l'EI, la France devient-elle l'alliée objective d'el-Assad?
En frappant l'EI, la France devient-elle l'alliée objective d'el-Assad?
Sputnik Afrique
Dimanche 27 septembre, les forces aériennes françaises ont effectué leurs premières frappes contre les djihadistes de l'EI "au nom de la légitime défense". Le... 28.09.2015, Sputnik Afrique
2015-09-28T15:36+0200
2015-09-28T15:36+0200
2016-08-11T11:34+0200
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/101470/22/1014702258_0:105:2109:1298_1920x0_80_0_0_6ff993c1072851dc46bcce013eafab53.jpg
russie
états-unis
france
syrie
deir ez-zor
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2015
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/101470/22/1014702258_0:39:2109:1364_1920x0_80_0_0_4517ad853566ca427a561904939256f9.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
actualités, international, russie, états-unis, france, syrie, deir ez-zor, françois hollande, bachar el-assad, laurent fabius, david thomson, etat islamique, rfi, le point, rafale, l'etat islamique (2014)
actualités, international, russie, états-unis, france, syrie, deir ez-zor, françois hollande, bachar el-assad, laurent fabius, david thomson, etat islamique, rfi, le point, rafale, l'etat islamique (2014)
En frappant l'EI, la France devient-elle l'alliée objective d'el-Assad?
15:36 28.09.2015 (Mis à jour: 11:34 11.08.2016) Dimanche 27 septembre, les forces aériennes françaises ont effectué leurs premières frappes contre les djihadistes de l'EI "au nom de la légitime défense". Le Point a par la suite effectué un sondage et 29.481 votants ont répondu à la question de savoir si "en frappant Daesh en Syrie, la France devient l'alliée implicite de Bachar el-Assad".
Si la France, les États-Unis, la Russie ont tous l'objectif de lutter contre la menace terroriste, leur vision de leur principal l'ennemi diffère toujours.
L'approche russe, formulée une fois de plus par le Président russe Vladimir Poutine dans un entretien, est de soutenir le président syrien, chef d'Etat légitime, de renforcer les structures étatiques légales et de les aider à lutter contre le terrorisme tout en encourageant un dialogue positif avec la frange raisonnable de l'opposition sur des réformes politiques.
Mais si la vision russe est d'éviter toute intervention dans la politique intérieure des Etats, car l'incitation à un coup d'Etat mènerait à une désintégration de toutes les institutions étatiques, comme c'est le cas en Libye, en Irak ou en Ukraine, la France et les Etats-Unis disent ne pas vouloir discuter avec le dirigeant syrien.
Pourtant, même si Barack Obama demande toujours le départ du chef de l'Etat syrien, il est moins catégorique dans ses propos. David Cameron et Angela Merkel ont quant à eux déjà infléchi leur position.
Le président français François Hollande et le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, quant à eux, ne cessent d'appeler au départ de Bachar el-Assad.
Cependant, avec les frappes contre l'EI, l'approche française devient contradictoire.
A la question de l'hebdomadaire Le Point de savoir si "en frappant Daesh en Syrie, la France devient l'alliée implicite de Bachar el-Assad", 60,9% des Français (17.971 sur 29.486 votants) ont répondu "oui".
David Thomson, journaliste à RFI et spécialiste du jihadisme français, a expliqué pour RFI en quoi consistaient ces contradictions. " Ces frappes font de la France un allié indirect du régime syrien puisqu’aujourd’hui, à Deir Ezzor et dans sa région, il n’y a que deux acteurs: le groupe Etat islamique qui assiège un réduit dans lequel se sont réfugiés depuis un an un millier de soldats syriens qui sont ravitaillés de nuit par hélicoptères. Donc, de fait, comme il n’y a que ces deux acteurs, attaquer l’organisation Etat islamique revient à faire de la France l’allié du régime de Bachar el-Assad", a-t-il expliqué.