Dans une interview accordée dimanche au Parisien, l'ex-président français a déclaré qu'il "faut un effort rapide pour pacifier la Syrie". Notamment, il prône "un mandat de l'Onu sur la Syrie, pour une durée de cinq ans (…) avec des forces militaires professionnelles venant des membres permanents du Conseil de sécurité".
"Cette force onusienne pourrait être placée sous la responsabilité d'un général français", a précisé VGE.
Quant au président syrien Bachar el-Assad, l'ancien chef de la République estime qu'il "pourrait conserver sa résidence à Damas, mais en abandonnant tout pouvoir sur la sécurité du pays".
Outre la situation en Syrie, M.d'Estaing a également soulevé la question d'un afflux massif de migrants. Comme environ un tiers des réfugiés prétendument en provenance de Syrie trompent, en regagnant les pays d'Europe avec de faux passeports syriens, VGE préconise de "renforcer les systèmes de contrôle, refermer les points de passage qui, notamment dans le sud de l'Europe, sont totalement ouverts".
Selon l'ex-président français, ces mesures visent à identifier les étrangers avant qu'ils ne pénètrent en Europe.