La France n'accueillerait "pas plus de 30.000" demandeurs d'asile dans le cadre du plan européen de relocalisation des réfugiés, a annoncé le chef du gouvernement sur les ondes de la chaîne de télévision France 2.
"Nous ne pourrons pas, en Europe, accueillir tous ceux qui fuient la dictature en Syrie. Il y a 20 millions de Syriens, neuf millions de Syriens déplacés dans leur propre pays, cinq millions qui pour beaucoup sont en Jordanie, en Turquie, en Libye, souvent dans des camps de réfugiés mais aussi parfois dans des villages vivant dans des conditions précaires", a-t-il expliqué tout en soulignant que le droit d'asile était "inscrit au cœur même des valeurs de la République".
"Si tout le monde vient, on crée les conditions d'un drame humanitaire. Si nous ne distinguons pas le demandeur d'asile du migrant économique, c'est le droit d'asile qui meurt", a ajouté Manuel Valls.
Ce que disent les lecteurs de Sputnik
Paul Calleja: Il est important de connaitre la vérité et exactement où nous en sommes de façon à mieux gérer pour le bien du pays. Je suis pour le referendum.
Ali Hanine: Pour car la France doit récolter ce qu'elle a semé.
Robert Berthelot: Contre, il appartient au gouvernement de prendre ses responsabilités.
Mars Didi: Contre, les référendums ne servent à rien, rappelez-vous le traité de Maastricht!
Fred Rossillon: Je suis pour un référendum, afin que ceux qui gèrent l'Etat voient à quel point le peuple est en désaccord avec eux. Pour ma part, c'est NON à la question du référendum!
Michel Lamouranne: Pas de referendum et pas de quota; renvoyez-les tous.
Sébastien Copp: C'est une question piège. La vraie question, c'est celle de la maîtrise de nos frontières.
Alexandre Vassant: Référendum oui, mais pas que sur l'immigration…
Anthony Reignier: Etablir des quotas bruts, je trouve ça inhumain car on ne fait pas la différence entre les différentes immigrations et les différentes situations des immigrés. Ne mélangeons pas immigration économique, regroupement familial, migration de réfugiés de guerre, chaque migration doit faire l'objet de réflexion et d'une législation particulière.
Bernard Verdy: Il ne s'agit pas d'être pour ou contre, mais de comprendre ce phénomène au-delà de l'émotionnel. Il y a les causes et les conséquences. Cette déferlante migratoire n'est qu'une conséquence. Et il vaut mieux traiter les causes que leurs conséquences!