Alors que la Belgique n'exclut pas la mise en œuvre de mesures militaires pour stabiliser la situation dans les pays du sud de la Méditerranée, le Royaume-Uni plaide, quant à lui, pour le renvoi des migrants n'ayant pas de motifs plausibles pour demander l'asile politique dans l'Union européenne.
Son homologue britannique David Cameron estime pour sa part que l'Europe doit déployer plus d'efforts pour inciter ces derniers à retourner dans leurs pays d'origine.
Rencontrant mardi soir le président français François Hollande, le chef du gouvernement britannique a par la même occasion souligné la nécessité d'aider les réfugiés qui viennent des pays ravagés par la guerre et qui, de ce fait, ont des raisons légitimes et réelles de demander l'asile politique, rapporte mercredi le quotidien Independent.
"Le règlement de la situation dans ce pays constitue une importante partie de la solution à la crise migratoire en Europe", a indiqué le porte-parole, ajoutant qu'il était essentiel "d'insuffler de la dynamique dans le processus politique en Syrie".
Les deux dirigeants se sont déclarés prêts à œuvrer dans le cadre de la coalition internationale pour combattre le groupe djihadiste Etat islamique et éradiquer le terrorisme au Proche-Orient.