L'article du Times intitulé "Le saumon indigène menacé par des envahisseurs élevés durant la Guerre Froide" lance une alerte. Ces dernières semaines, huit saumons roses ont été trouvés sur la côte nordique anglaise, le long des rives de Tidal River.
Selon l'une des théories, un programme russe de reproduction des poissons en serait responsable. Les Russes ont apporté des milliers de saumons en mer de Barents il y a 40 ans dans le cadre d'un programme de pêche. Ces dernières 10 années, la reproduction du saumon rose s'est passée avec succès dans les rivières de la Norvège et de l'Islande, et l'article affirme que le saumon pourrait avoir migré vers le Royaume-Uni.
Il n'y a pas encore de preuves sur le fait que le saumon se reproduit en Grande-Bretagne, mais s'il "colonisait" les eaux locales, cela pourrait tourner à la catastrophe pour le saumon atlantique, car ces deux espèces se nourrissent de manière identique et cette prolifération pourrait donc engendrer une concurrence pour la nourriture.
Doués pour trouver un lien entre deux événements à priori sans aucun rapport, les scientifiques britanniques ont trouvé une relation de cause à effet entre les berces, fléau en Grande-Bretagne, et le président russe Vladimir Poutine.
Selon leur théorie, il existe un champignon qui pourrait lutter contre cette plante herbacée. Le problème c'est que d'après les scientifiques, elle se trouve loin de la Grande-Bretagne, en… Géorgie. C'est au début des années 2000 que la lutte inégale contre les berces a poussé les scientifiques britanniques à se rendre en Géorgie pour rechercher des champignons magiques, appelés pucciniales. Des années ont passé mais sans succès, jusqu'en 2008, quand les relations entre Tbilissi et Moscou se sont tendues,les scientifiques ont alors dû capituler car l'atmosphère là-bas était loin d'être calme. C'est bien entendu M.Poutine qui a fait fuir les scientifiques britanniques afin d'aider les berces à conquérir la Grande-Bretagne.
Cependant, l'espoir n'est pas mort car sept années plus tard, la voie s'ouvre de nouveau pour les Britanniques. Un biologiste britannique Dick Shaw a confié au Daily Express que les scientifiques espéraient trouver des puccinales indispensables pour vaincre la berce. En attendant, plusieurs jardiniers britanniques ont décidé de cultiver la berce au lieu de lutter contre elle, ce qui aurait sans doute désenchanté le biologiste.
Comme le veut la tradition, les Russes ne seront pas surpris si la Grande-Bretagne introduit de nouvelles sanctions contre la Russie pour tentative d'annexion de l'Europe par le saumon rose et la berce.