Selon Mme Grybauskaité, le monde est confronté à des nouvelles menaces de façon permanente, notamment aux formes actuelles du terrorisme, à la crise migratoire, à des guerres de différents types. Dans ces conditions, l'ONU, qui existe depuis déjà 70 ans, n'a pas encore trouvé les mesures effectives de lutte contre telles menaces, estime la présidente lituanienne.
La chef d'Etat a donc l'intention d'attirer l'attention des dirigeants mondiaux sur le changement du fonctionnement du Conseil de sécurité via le renoncement à l'utilisation du droit de veto dans les cas de génocide, de crimes violents, ainsi que de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre.
Selon la déclaration du service de presse de la présidente lituanienne, l'enquête sur la catastrophe de l'avion MH17 en Ukraine de l'est montre clairement l'absence de capacité du Conseil de sécurité de l'ONU à résoudre les problèmes, dans la mesure où le droit de veto utilisé par la Russie a stoppé la proposition de créer un tribunal international.
Quant à la position russe officielle sur le droit de veto, selon le ministre adjoint des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, la Russie estime que le droit de veto de cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU doit perdurer, et la question de l'octroi de ce droit à des nouveaux membres potentiels requiert un examen spécial.