En vue de cet évènement exceptionnel, Boris Volknonsky, responsable du Centre de l'Asie et du Proche-Orient, a partagé son opinion dans un entretien sur Sputnik.
L'Assemblée générale de l'ONU a décidé, le 14 septembre, de "poursuivre immédiatement" les négociations intergouvernementales sur la réforme du Conseil de sécurité. Cette réforme a pour but d'assurer "la représentation équitable au Conseil de sécurité et l'augmentation du nombre de ses membres". Les négociations sont prévues pour novembre et l'Inde espère achever le processus l'année prochaine. Les autorités remarquent qu'elles sont conscientes des futurs défis et que ce ne sera pas facile.
La réforme du Conseil de Sécurité de l'Onu est un problème qui attend d'être résolu depuis longtemps.
"La structure actuelle de cinq membres permanents qui sont tous des puissances nucléaires, créée après la Seconde Guerre mondiale, ne reflète pas les changements qui sont arrivés lors de la période d'après-guerre. Le rôle des pays qui n'étaient pas significatifs à l'époque de la formation du Conseil de Sécurité, est devenu considérablement plus important", estime M. Volkonsky.
Le responsable du Centre de l'Asie et du Proche-Orient considère que l'Inde est le pays qui a réussi le plus dans le domaine économique et qui a gagné le plus de poids sur la scène mondiale. Dans le même temps, l'Inde joue le rôle le plus actif dans le processus de réforme du Conseil de Sécurité de l'Onu: c'est Narendra Modi qui est l'initiateur du sommet des quatre puissances, poursuit l'expert.
"Le poids de l'Inde en Asie est colossal. Il faut également prendre en considération le fait que l'Inde est le deuxième pays le plus peuplé du monde. Naturellement, elle prétend devenir leadeur parmi les pays qui cherchent à adhérer au Conseil de Sécurité de l'Onu comme membres permanents. Cela traduit le poids réel de l'Inde dans la politique extérieure", conclu l'expert.