Son discours était consacré à la visite aux Etats-Unis du président de la République populaire de Chine Xi Jinping, prévue du 22 au 25 septembre.
"C'est un point de vue dangereux et myope. Si nous essayions de punir la Chine en annulant les rencontres ou en renonçant à coopérer, nous nous punirions nous-mêmes", a-t-elle déclaré.
Dans le cadre de la campagne des primaires, des membres du Parti républicain (opposition) ont appelé à annuler la visite du leader chinois.
Le gouverneur de l'Etat du Wisconsin Scott Walker a lancé la tendance fin août. Il a exhorté le président Barack Obama à annuler la visite d'Etat à cause des "cyberattaques massives chinoises contre l'Amérique, de sa (politique de) militarisation en mer de Chine méridionale, de l'intervention de l'Etat dans l'économie et de la persécution obstinée des chrétiens et des défenseures des droits de l'homme".
Certains médias se montrent également critiques envers cette visite. Ainsi, l'agence Bloomberg a publié un commentaire dont l'auteur prétend que la prochaine visite marque un tournant dans les relations sino-américaines. Les administrations précédentes, selon lui, ont veillé à maintenir un équilibre entre la coopération constructive avec la Chine et la politique visant à empêcher Pékin d'abuser de sa puissance croissante. Désormais, cet équilibre est violé. Républicains et démocrates préconisent une approche plus offensive de la part des Etats-Unis. "Il se peut donc que Xi Jinping reçoive pour la dernière fois un accueil chaleureux à Washington", indique Bloomberg.