Concernant la répartition "des réfugiés relevant du droit d'asile, cette répartition doit être de tous les pays européens, aucun ne peut s'exonérer ou alors nous n'appartenons plus au même ensemble fondé sur des valeurs et des principes", a déclaré M. Hollande, cité par l'AFP.
M. Hollande a par ailleurs rappelé qu'il avait "souhaité avec la chancelière (allemande) Angela Merkel que ce mécanisme (de répartition) puisse être obligatoire" mais que certains pays "s'y refusent".
Il a indiqué avoir demandé à son ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve de défendre ce mécanisme lors de la réunion avec ses homologues européens mardi, à la veille du sommet.
Mercredi à Bruxelles, les 28 États membres de l'UE doivent en particulier se mettre d'accord sur la répartition de 120.000 réfugiés proposée par la Commission européenne pour soulager l'Italie, la Grèce et la Hongrie, qui font face à un afflux sans précédent de demandeurs d'asile.
Une majorité d'entre eux sont favorables à cette mesure d'urgence, mais plusieurs pays s'opposent farouchement à ce plan dont la Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque.