"Une grande majorité d'Etats se sont engagés sur le principe d'une relocalisation (des 120.000 réfugiés), mais tout le monde n'est pas pour l'instant à bord", a reconnu le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn, qui a présidé un conseil extraordinaire des ministres de l'Intérieur de l'UE.
Les participants ont, comme prévu, validé lundi la décision de se répartir l'accueil de quelque 40.000 réfugiés en deux ans, conformément à ce qu'ils avaient convenu fin juillet (même s'ils n'ont pour l'heure fixé la destination précise dans l'UE que de quelque 32.000 personnes).
Mais ils ont échoué à dégager un consensus sur une nouvelle proposition de la Commission européenne qui leur avait demandé la semaine dernière de "relocaliser" 120.000 réfugiés de plus, se trouvant actuellement en Italie, en Grèce et en Hongrie, avec des quotas contraignants.
Les ministres de l'Intérieur de l'UE doivent se revoir le 8 et 9 octobre à Luxembourg, pour un nouveau conseil au cours duquel sera rediscutée la répartition des réfugiés, mais il n'est pas exclu qu'une rencontre soit organisée avant cette date.