Les USA et les projets d'exploitation d'huile de schiste seront les principaux concernés, mais Goldman Sachs s'attend également à un contre-processus: les analystes de la banque d'investissement ont réduit leurs prévisions des tarifs du baril pour 2016 de 62 à 49,5 dollars à cause du ralentissement de la croissance économique en Chine.
La réduction de la production pour les pays qui ne font pas partie de l'Opep (environ 0,4 million de barils par jour), concernera surtout les USA. Rappelons que l'an dernier, l'exploitation pétrolière en Amérique avait augmenté de 1,7 million de barils par jour, ce qui avait entraîné un excès notable de l'offre pétrolière — les analystes l'estimaient à 0,5-3 millions de barils par jour (en un an l'offre a augmenté de 2,4 barils par jour). Selon les statistiques mensuelles, cette année l'augmentation de la production américaine s'est déjà réduite d'environ 1 million de barils par jour en début d'année pour atteindre 0,5 million de barils par jour en juillet.
Dans le même temps, la demande pétrolière des pays de l'Opep pourrait augmenter pour atteindre 31,3 millions de barils par jour (la production a diminué en août de 220 000 barils par jour à 31,57 millions de barils par jour sur fond de diminution des fournitures d'Arabie saoudite, d'Irak et d'Angola), et au second semestre 2016 jusqu'à 32 millions de barils par jour — le niveau le plus élevé depuis 7 ans. "La stratégie de l'Arabie saoudite pour évincer du marché la production "inefficace" fonctionne", conclut l'AIE. Cependant, tous les analystes ne sont pas de cet avis: Goldman Sachs a réduit vendredi ses pronostics de tarif moyen du baril Brent en 2016 de 62 à 49,5 dollars, se référant, hormis à l'excès de l'offre, aux risques de ralentissement de la croissance chinoise.
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