La hausse des prix du pétrole de 20–25% à la fin de la semaine passée ne reflète pas la réalité, mais est provoquée par la physionomie du marché. C'est ce qui est dit dans une note envoyée aux investisseurs par un groupe d'analystes avec Edward Morse, chef du département de l'analyse des marchés des matières premières chez Citigroup.
Citi estime que les prix du baril de "light sweet crude" (WTI) seront en baisse jusqu'à la fin de l'année et vont peut-être atteindre leur minimum en 2016. D'après les analystes, "il est temps de vendre des nouvelles et d'acheter des faits".
La note mentionne aussi une mauvaise compréhension des informations indiquant que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) envisagerait de discuter des cours avec les autres pays producteurs. D'après Citi, il ne s'agit que d'une possibilité de dialogue qui ne mènerait pas à des conséquences réelles, car aucune des parties n'est prête à diminuer la production pétrolière.