Par Alain Coldefy
Ces unités de haute valeur technologique et de grande capacité opérationnelle correspondaient à un besoin militaire exprimé par la marine russe, marine océanique dont la vocation mondiale n'est plus à démontrer. Il est donc clair que les BPC dérivés de la série française Mistral — 3 sont en service dans la Marine nationale — peuvent opérer dans les mers septentrionales comme dans les mers chaudes, et remplissent des missions sur un très large spectre de domaines, ce qui les rend uniques par la polyvalence qu'ils offrent à celui qui les met en œuvre.
Sachant que les armées françaises — en termes de capacités — n'ont pas de besoin opérationnel urgent au-delà des trois unités récentes en service, l'éventail des options possibles pour la revente des bâtiments est à la fois large et restreint. Large, car de nombreux pays qui n'ont pas besoin de la formidable puissance de frappe d'un porte-avions comme le Charles de Gaulle sont cependant demandeurs de capacités de projection de forces par hélicoptères ou moyens navals, de moyens de commandement pouvant couvrir un très large théâtre géographique en mer comme à terre, de capacités d'assistance médicale ou et humanitaire, etc… Restreint, car il faut déjà disposer d'un outil militaire capable de les mettre en œuvre, d'hélicoptères et d'équipages entraînés, etc…
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