Moscou a fait savoir que les équipements russes installés sur les deux porte-hélicoptères de classe Mistral construits en France, mais non livrés à la Russie, pourraient rester à bord des navires si ces derniers sont vendus à l'Egypte, a annoncé un responsable français cité par le magazine en ligne Defense News.
"La Russie pourrait accepter l'Inde et l'Egypte comme preneurs de ces équipements", Le Caire étant un candidat favori, a déclaré le responsable, précisant que les autorités russes l'avaient indiqué lors des négociations sur l'annulation du contrat avec la France.
L'officiel français a également souligné que la décision de ne pas démonter les équipements installés à bord des navires en question témoignait du désir de Moscou d'entretenir des liens privilégiés avec l'Egypte dans le domaine militaire.
D'après le magazine en ligne, Moscou ne s'opposera pas non plus si l'Inde, un des principaux acheteurs d'armements russes, décide d'acquérir les porte-hélicoptères construits à Saint-Nazaire.
Paris et Moscou ont convenu le 5 août dernier que la France rembourserait 949,7 millions d'euros dans le cadre de l'annulation du contrat prévoyant la livraison de deux bâtiments de projection et de commandement (BPC) de classe Mistral aux forces navales russes.