Selon M.Orban, compte tenu de l'"émeute" de migrants clandestins, la police a bien fait son travail, sans requérir à la force.
Le premier ministre a également précisé que les policiers commenceraient à employer des mesures sévères par rapport aux migrants clandestins à partir du début de la semaine prochaine. Le 15 septembre, les nouvelles lois sur l'immigration entrent en vigueur, et les migrants qui passeront la frontière de la Hongrie illégalement seront arrêtés.
La Hongrie est confrontée à un grave afflux migratoire. Les autorités ont même été obligées d'employer les forces armées pour construire un mur à la frontière hongroise afin d'arrêter l'arrivée des migrants sur le territoire du pays. Le 7 août dernier, le ministre hongrois de la Défense a quitté son poste, parce que l'armée du pays érigeait ce mur à la frontière trop lentement.
Plusieurs incidents ont déjà eu lieu, notamment un vaste affrontement à la gare de Budapest et une échauffourée avec des migrants refusant d'aller dans un camp de réfugiés dans la crainte de devoir rester sur le territoire hongrois.
Le premier ministre hongrois avait précédemment déclaré que le 15 septembre, les autorités du pays mobiliserait l'armée vers la frontière avec la Serbie pour se défendre du flux de migrants.