Selon Mme Clinton, la Russie cherche à "bloquer et à miner l'autorité des Etats-Unis". Pour justifier ses propos, elle a évoqué la présumée présence militaire russe en Syrie et les intentions de Moscou de développer l'Arctique. La candidate à l'investiture présidentielle a fait remarquer qu'il fallait réunir les efforts des Etats-Unis et de leurs alliés contre la Russie.
Dans son discours, Mme Clinton a mis sur le même plan l'"agressivité de la Russie", le groupe terroriste Etat islamique et le virus Ebola.
Dans le même temps, la candidate du parti démocrate envisage d'exercer la force militaire contre l'Iran pour protéger les Etats-Unis et leurs alliés au cas où Téhéran cherchait à obtenir l'arme nucléaire.
Hillary Clinton, considérée il y a peu comme favorite de la primaire démocrate — qui doit désigner le candidat du parti à la présidentielle de 2016 — voit sa cote de popularité descendre en flèche.
Selon un récent sondage des agences Bloomberg et Des Moines Register, Hillary Clinton n'est soutenue comme principale candidate démocrate que par 37% des personnes interrogées, suivie de près par le sénateur indépendant du Vermont Bernard Sanders avec 30%. A titre de comparaison, en mai 2015, Mme Clinton était largement en tête avec 57% contre 16%.