Hier, cette dernière s'est abattue sur Israël. Des minuscules particules de sable suspendues dans l'air ont coloré le monde extérieur en jaune. La visibilité s'est brusquement réduite et il a été prescrit aux conducteurs de circuler uniquement avec leurs phares allumés.
En l'occurrence, le danger ne se cachait pas seulement dans la chaleur, mais aussi dans le sable. Les tempêtes de sable arrivent généralement jusqu'à Israël et jusqu'aux autres pays du Moyen-Orient depuis l'Afrique. La tempête de sable actuelle, elle, soufflait de l'est — de Syrie et d'Irak. La directrice du bureau de surveillance du ministère de l'Environnement Levana Kordoba a expliqué que contrairement aux tempêtes "africaines", celle-ci avait apporté, hormis la poussière et le sable fin, des particules toxiques et cancérigènes depuis les zones et les déchèteries industrielles en Syrie. "Ce n'est pas une simple tempête de sable mais une intoxication, qui n'est pas dangereuse pour la vie mais très désagréable", affirme-t-elle.
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