"Activisme, endoctrinement, intoxication, prosélytisme: voilà ce à quoi se livre Vladimir Poutine aux commandes de sa machine à propagande". Voilà pourquoi les Russes "l'estiment suffisamment fort pour résister à +l'ennemi+ et pour redorer le blason de leur pays".
Ces "documentaires" ne passeront pas inaperçus, Le Figaro, Le Monde, Libération et beaucoup d'autres médias français ont déjà annoncé la diffusion de ces chefs d'œuvres qui dénoncent finalement "le culte de la personnalité de Poutine".
La chaîne de télévision a même pris la peine d'expliciter que le site d'information Sputnik est bien russe et non français pour ceux qui, par hasard, n'auraient pas reconnu le mot d'origine russe, n'ont pas remarqué la ligne éditoriale du site et n'ont finalement tout simplement pas lu les articles figurant sur le site. Dans son dossier, Arte dévoile des "scoops" sur des contributeurs de Sputnik notamment Alexandre Latsa. Bien que cela figure en libre accès sur le site de Sputnik. Bien que Français, il vit en Russie… C'est pourquoi, il ne peut dire la vérité sur la Russie.
La Russie est grande, elle se voit mieux de loin. Et voilà que les "documentaires" sont assaisonnés d'un dossier internet sur la véritable Russie et sa propagande, "avec notamment une interview du réalisateur Stephan Kühnrich, des reportages vidéo évoquant l'usine à trolls, la fièvre anti-américaine", et démasque "le plan du Kremlin pour conquérir l'Ukraine". Stephan Kühnrich fait part d'une information sensationnelle: si l'opposition n'est pas nombreuse, c'est à cause de la propagande et de la peur, il n'y a pas d'autres explications possibles. Quant au plan du Kremlin, il reste inachevé, lit-on dans le dossier: Victor Ianoukovitch ayant fui, la Crimée annexée et la ville de Kharkov est toujours ukrainienne.
Pour résumer, si une information sur la Russie (mais aussi sur l'Ukraine ou l'Occident d'ailleurs) ne coïncide pas avec le mainstream occidentale, c'est de la propagande. Français, méfiez-vous de la propagande russe!