Outre Gazprom (51% des parts de la nouvelle société), Nord Stream 2 implique les allemands E.ON et BASF via sa filiale Wintershall, l'anglo-néerlandais Royal Dutch Shell, l'autrichien OMV (10 % chacun), ainsi que le français Engie (ex-GDF Suez; 9%). Tous ont signé un pacte d'actionnaires ce matin sur Nord Stream 2, projet qui prévoit la construction d'un nouveau système de gazoduc similaire à celui de Nord Stream 1. C'est-à-dire en passant sous la Baltique et en tirant parti de l'expérience du premier système désormais opérationnel.
L'accord signé vendredi porte sur la construction de deux nouveaux gazoducs, dont le coût est estimé à 9,9 milliards d'euros au maximum, qui permettront d'augmenter la capacité de Nord Stream de 55 milliards de mètres cubes par an.
Le patron de Wintershall Mario Meren a déclaré, après la signature de l'accord, que les actionnaires de la coentreprise pour la construction de Nord Stream 2 continueraient de se pencher sur la section terrestre du gazoduc en territoire allemand.
Nord Stream 2 devrait ni plus ni moins doubler la capacité de Nord Stream 1, les tracés des gazoducs étant parallèles sur la grande majorité de leur parcours.
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