Le président du Guatemala Otto Pérez a présenté sa démission dans un contexte de scandale de corruption, rapporte l'agence France Presse se référant au secrétaire de presse du président.
Le Tribunal du Guatemala a engagé la responsabilité de M. Pérez d'avoir dirigé un système de corruption au sein des douanes, grâce auquel des fonctionnaires touchaient des pots-de-vin pour exonérer de taxes certaines importations.
Le Congrès guatémaltèque a levé l'immunité parlementaire du président, tandis que le Tribunal a lancé un mandat d'arrêt contre lui. "Otto Pérez Molina est le premier président de l'histoire démocratique du Guatemala à perdre son immunité afin d'être soumis aux enquêtes de la justice", souligne le quotidien Prensa Libre.
Cette mesure a été votée par le Parlement guatémaltèque à la quasi-unanimité, à savoir que 132 députés présents se sont prononcés pour la perte d'immunité présidentielle (sur les 158 membres que compte l'assemblée).