Le président américain Barack Obama, privé du soutien des congressistes et constamment critiqué dans son pays et à l'étranger, a préféré tenir cette opération secrète et adapter une "approche hybride". Cela illustre la "préoccupation croissante" de Washington concernant l'EI, estiment les experts.
La CIA et le Commandement des opérations spéciales de l'armée américaine (SOCOM) participent à cette opération en Syrie, rapporte le Washington Post. Pour rappel, le SOCOM a été le pionnier dans l'utilisation des drones militaires et ce service inclut des troupes spéciales d'élite qui ont combattu en Afghanistan, au Pakistan, et qui ont participé à l'élimination des chefs d'Al-Qaïda.
La CIA s'occupe de l'identification et de la recherche des islamistes, puis le SOCOM se charge de leur élimination. Les militaires travaillent en coopération avec les renseignements jordaniens, les drones sont déployés sur les bases militaires en Turquie, en Jordanie, au Koweït et au Qatar.
"Il est impossible de mettre fin au djihad islamique et Washington en est conscient. Les USA souhaitent que la Russie participe à la lutte antiterroriste", a déclaré mardi le porte-parole du département d'État Mark Toner dans une conférence de presse.
Selon Vladimir Batiouk, Washington souhaite élargir la coalition contre les extrémistes islamiques et faire participer d'autres pays, y compris la Russie. Mais la coopération avec Moscou est difficile à cause des divergences sur d'autres questions internationales, notamment la crise en Ukraine.