Le problème des migrants était au centre du sondage qui a impliqué plus de 1.000 personnes. Plus de la moitié des Tchèques (57%) ne sont pas d'accord avec les mesures entreprises par le gouvernement du pays pour résoudre la question migratoire. Le point de vue gouvernemental est partagé seulement par 2% des personnes interrogées.
78% des personnes sondées estiment que la République tchèque et l'Union européenne doivent conserver leurs frontières, même si cela pourrait limiter les déplacements des citoyens au sein de l'Union européenne.
87% des personnes interrogées considèrent la vague de migrants comme un grand problème pour la République tchèque. Seuls 10% estiment que la migration n'est pas un problème significatif. Et seulement 2% des sondés pensent que les réfugiés ne présentent aucun problème pour le pays.
La majorité écrasante de sondés (94%) estiment que l'Union européenne doit faire revenir les réfugiés dans leurs patries d'origine. 61% des personnes interrogées sont persuadées que l'UE doit aider les réfugiés dans leurs pays. Et 32% des sondés pensent que l'UE doit faire revenir les migrants dans leurs pays sans aide. 44% des Tchèques estiment que l'Etat ne doit aider les réfugiés d'aucune façon.
"Bien que certains habitants soient prêts à offrir de l'aide sous quelque forme aux réfugiés, nous pouvons invoquer la peur, la peur à l'égard de l'autre et de l'inconnu, comme la tendance principale reflétée par ce sondage", a commenté l'agence Focus cité par novinky.cz.
Selon les données de l'agence, les réponses radicales provenaient surtout de personnes interrogées dont l'âge dépasse 55 ans, les chômeurs et les personnes à faibles revenus.