Le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné l'utilisation de la violence sexuelle en tant qu'outil de guerre dans les conflits armés en Syrie et en Irak, et a appelé les parties prenantes à protéger la population civile des actes de ce genre.
Ainsi, la déclaration du Conseil adoptée vendredi soir rappelle que la violence sexuelle dans le contexte d'un conflit armé doit être traitée comme un crime de guerre et une "violation des conventions de Genève".
Le Conseil de sécurité a appelé les parties prenantes des conflits armés à entreprendre toutes les mesures possibles afin de protéger des civils de la violence sexuelle, qualifiée d'"acte répugnant".
Les membres du Conseil de sécurité cherchent à unifier les efforts afin de traduire en justice les coupables de ces crimes. Ils ont également indiqué que le règlement des conflits au Proche-Orient contribuerait à la lutte contre la violence sexuelle.
Elle a notamment parlé des atrocités commises par les combattants du groupe Etat islamique, qui ont fait de l'esclavage sexuel un business rapportant des millions de dollars.
Selon l'Onu, le marché noir des services sexuels créé par l'EI est très demandé. En outre, il contribue au recrutement de combattants, car les nouveaux venus dans les rangs du groupe ont le droit d'utiliser les services des captives. Il est à noter que celles qui refusent d'avoir un rapport sexuel avec les membres du groupe, sont par la suite cruellement assassinées.