Dans la ville de Mayadeen, située dans l’est de la Syrie, au moins 16 séropositifs ont été dépistés parmi les djihadistes de l'Etat islamiques (EI), les dirigeants du groupe entendent s'en débarrasser, en les envoyant notamment en mission suicide, rapporte l’agence syrienne ARA News.
"La plupart des infectés sont des combattants étrangers qui ont eu des rapports avec des esclaves sexuelles capturées par le groupe", a confié à l'agence une source dans l'hôpital de la ville où ces hommes sont actuellement détenus en quarantaine.
Selon l'interlocuteur d'ARA News, il s'agit de deux femmes marocaines contaminées qui auraient fui en Turquie de crainte d’être exécutées par l’EI.
Craignant l'épidémie, les dirigeants de l'EI ont ordonné des tests spéciaux, pour détecter le VIH parmi leurs combattants dans la province. Ils se proposent de former des détachements de terroristes-kamikazes à partir des séropositifs.
Une affaire similaire a éclaté il y a trois mois, dans la ville de Shaddadi, située plus au nord, mais toujours dans l’est de la Syrie. Un combattant indonésien a alors contracté le VIH après avoir eu des rapports avec une esclave sexuelle yézidie. Selon l’agence cette même esclave a été vendue plus tard à d’autres membres du groupe radical, causant un vent de panique dans les rangs des djihadistes. Le combattant indonésien a été abattu par l’EI, tout comme le médecin saoudien qui avait ébruité l’information.