Pourtant, selon certaines sources, le Trésor fédéral russe aurait déjà perçu plus de 950 millions d'euros pour les BPC Vladivostok et Sébastopol, ainsi que 67,5 millions d'euros pour la construction des parties arrière de ces bâtiments. En septembre Moscou devrait recevoir les systèmes de contrôle et de communication démontés des navires — coût estimé à environ 50 millions d'euros. Paris promet de dévoiler le chiffre exact de l'indemnisation en septembre.
Selon des sources du secteur de la coopération militaro-technique avec les pays étrangers, le Trésor fédéral russe a déjà reçu près de 1,1 milliard d'euros, somme qui correspond au coût des Vladivostok et Sébastopol (plus de 950 millions d'euros) et de leurs parties arrières fabriqués sur les chantiers navals de Saint-Pétersbourg (67,5 millions d'euros). Paris démontera et retournera à la Russie ses systèmes de contrôle et de communication (encore environ 50 millions d'euros) installés sur les navires. Immédiatement après cela, la France obtiendra le droit de réexporter les bâtiments.
Désormais, le gouvernement français devra faire face à plusieurs problèmes. D'un côté, ses représentants sont contraints de dire que la Russe a reçu moins d'un milliard d'euros pour tenter de réduire la tension et ne pas susciter une forte critique de l'opposition. De l'autre, la France y perdra au change car elle devra abaisser le prix des BPC pour les vendre à un autre pays.