“Ce qui est important, c’est d’être capable de former une alliance contre le terrorisme. Toute alliance, procédure ou initiative visant à mettre un terme au bain de sang en Syrie doit être pour nous une priorité, et nous devons y travailler sans hésiter. Ce qui nous inquiète à ce propos, c’est le résultat sur le terrain, logiquement ce n’est pas possible que des Etats qui ont soutenu le terrorisme luttent contre lui”, estime le président syrien.
Contrairement à la Russie, l’Occident croit que la démission d’Assad est une condition inévitable pour arriver à des changements positifs en Syrie.
Mardi, le président français François Hollande a déclaré que, selon lui, il faut réduire les entreprises terroristes, sans préserver Assad, car les deux sont liés. "Il nous faut chercher une transition politique en Syrie, c’est une nécessité", a-t-il affirmé.
L’Occident accuse régulièrement le président syrien de bombarder des quartiers résidentiels, d’utiliser des armes chimiques et de tuer sa population.
Depuis 2011, quatre millions de Syriens ont fui leur pays. Au Liban, ces réfugiés représentent désormais le quart de la population. Mais la plupart des gens qui ont quitté le pays souhaitent trouver refuge en Europe. Durant les sept premiers mois de 2015, 340.000 migrants dont 34% de Syriens, sont arrivés dans l’UE. Près de 6 millions de Syriens sont des déplacés internes.